“Fournier-S’niehotta”, d’où vient ce nom ?

Fournier est mon nom patronymique, je suis né de parents s’appelant Fournier (pour mon père), et Normand (pour ma mère).

J’ai épousé Marie S’niehotta, et nous avons décidé tous les deux de prendre pour nom d’usage “Fournier-S’niehotta”. Ce qui n’est pas très différent de ma mère qui a pris “Fournier” comme nom d’épouse en se mariant, à ceci près que “Fournier-S’niehotta” permet de préserver les deux noms, sans substitution (alors que ma mère s’appelle “Fournier”, voire “Fournier née Normand”).

Et S’niehotta, ça vient d’où ?

Parlons tout d’abord de cette apostrophe. Il semble que son origine remonte à un certificat de naissance d’un aïeul, rédigé à l’encre et au plumier, et qu’un “trait de plume” (une goutte d’encre accidentelle ?) soit passée pour une apostrophe, transmise ensuite dans certaines branches de la famille.

Ensuite, Sniehotta. Un aïeul de mon épouse venait de Haute-Silésie, et le nom semble exister sous diverses formes en Scandinavie. Par exemple, une montagne en Norvège (coordonnées OpenStreetMaps), et un un grand cabinet d’architectes norvégien qui en a pris le nom. Cette entreprise a travaillé sur divers bâtiments à Paris au XXIe siècle.

Étymologiquement, Sniehotta se décompose en deux, Snie et hotta. Snie serait du radical “Sn-“ (qu’on retrouve dans l’anglais snow, la neige), et hotta viendrait de “hood”, la capuche. Le mont Snøhetta serait donc “la montagne avec un capuchon de neige. Source : la page Wikipedia anglophone de ce sommet, qui renvoie vers cette page (en norvégien).

Le “fournier” désignait auparavant le “responsable/gardien du four (à pain)” : Fournier-Sniehotta associe donc la chaleur du four avec le froid de la neige.